Travail des enfants

Savez-vous que selon où et comment nous achetons nos vêtements, nous encourageons ou non l'exploitation des enfants dans le monde?

Les industries textiles du Tiers-Monde font largement appel au travail des enfants. Or la quasi totalité des vêtements en vente sur le marché français proviennent du tiers monde.... Selon le Bureau international du travail, un enfant sur six travaille à travers le monde!

Dans l'industrie du tapis ou du tissage, les enfants maintenus en servitude en Inde, au Pakistan ou au Népal, travaillent parfois jusqu'à 20h par jour, 7 jours par semaine. Souvent ils dorment, mangent et travaillent entassés dans une seule petite chambre obscure et polluée de poussières de laine.  Ils travaillent dans des postures inconfortables, dans la poussière, et souffrent fréquemment de problèmes respiratoires, oculaires ou de déformation de la colonne vertébrale.

Jeune enfant travaillant seule. Photographiée à Aït-Ben-Haddou, au Maroc, le 17 mai 2008.
Jeune enfant travaillant seule. Photographiée à Aït-Ben-Haddou, au Maroc, le 17 mai 2008.

Les enfants chiffonniers sont souvent atteints de maladie de peau.

 

L'Europe est aussi concernée. A Amarante, au Portugal, chaque jour 500 paires de chaussures de grandes marques européennes sont fabriquées par des enfants au prix de fr. 6.- l'heure ($ 3.40). A Naples, en Italie, des fillettes de 12-13 ans passent la journée entière derrière une machine à coudre. A Manchester, en G.B., des enfants aident leurs mères qui travaillent à domicile pour des usines.

Tous ces enfants sont sous-payés, donc rentables. Dans les magasins chics de Paris, Genève ou Rome, où l'on trouve des articles de luxe, derrière la mention "cousu main", label de qualité, se cache souvent la journée de travail d'un enfant. Le prix affiché sur une écharpe de soie ne reflète pas le fait que des fillettes de 5 ans attrapent des ulcères à cause de la teinture qu'elles avalent en coupant les fils de soie avec leurs dents !

Garçons bangladeshi à la sortie d'une fabrique de vermillon (Mitfordh Hospital, Old Dhâkâ).
Garçons bangladeshi à la sortie d'une fabrique de vermillon (Mitfordh Hospital, Old Dhâkâ).


Il existe pourtant des solutions à notre portée...

La mode, et chaque consommateur, ont une responsabilité dans les principaux enjeux sociaux et environnementaux. En Europe, des créateurs proposent de plus en plus de créations plus respectueuses de l'homme et de l'environnement, par exemple les baskets Veja, Misericordia, Ideo... Boycotter des produits en provenance de certains pays, pourrait être un outil de pression pour encourager un pays à signer des traités contre le travail des enfants dans les usines de textile.
Le 17 juin 1999, la Conférence Internationale du Travail a adopté à l'unanimité la nouvelle Convention pour l'interdiction et l'élimination immédiate des pires formes de travail des enfants. Cette convention pourrait amener un vrai changement à condition que la pression pour sa ratification et sa mise en œuvre soit maintenue.

En tant que consommateurs, nous pouvons demander des informations sur les conditions de production des vêtements, sacs à main, chaussures que l'on a l'intention d'acheter. Nous pouvons aussi nous approvisionner régulièrement dans les points de vente des associations militant pour l'établissement d'un commerce équitable. (Il existe une certification commerce équitable).

 

 

 

La confection commandée auprès de la couturière du quartier est aussi une solution à envisager, surtout que confection sur mesure ne veut pas forcément dire onéreux. Mais il ne faut pas oublier de s'assurer de l'origine des textiles utilisés. (Malheureusement, pour ce qui est des réseaux de distribution, la mention "fabriqué en France", n'est pas toujours fiable...)

 

une liste de marques afichant le label fair trade: http://www.maxhavelaarfrance.org/Pret-a-porter

Sources: wikipédia, maxhavelaarfrance.org

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Commentaires: 1
  • #1

    Jenda (jeudi, 12 juillet 2012 10:38)

    nice post